carnets de grandes randos |
Carnets de grandes randos Morogues - Sancerre 2 022 Attendu depuis 2 021, la 70ème cuvée a pu enfin avoir lieu. Avec une nouvelle équipe dirigeante à sa tête,les cyclotouristes berruyers ont offert aux presque 3 900 (3 884 exactement) randonneurs, une très belle édition : avec un retour en force des jolis sentiers du sancerrois (peu de bitûme contrairement aux deux dernières éditions), de très belles montées, un petit de boue au départ de Morogues. Cette année, l'arrivée des marcheurs n'avait pas lieu aux caves de la mignonne (en rénovation) mais dans un gymnase sancerrois. Un temps relativement clément, a accompagné cette nuit et cette matinée de marche. Une centaine de bénévoles ont une nouvelle contribué à l'entière réussite de cette manifestation réputée nationalement.
Morogues-Sancerre 2 020 On peut voir Sancerre à partir de Bué, pourtant il reste plus de 7 kms soit environ une heure et vingt à crapahuter. Après trois années sous la barre des 30 kms , et d'un parcours plutôt " light", les organisateurs avaient décidé de repasser la barre des trente bornes (31 exactement, 3 kms de plus soit une très grosse demie heure de marche supplémentaire) et surtout de nous offrir de très belles difficultés avec énormement de dénivelé (positif et négatif) après le ravitaillement de Bué situé à 7 kilomètres. Un des passages boueux qui font la légende de l'épreuve des cyclotouristes berruyers , toutefois ils n'étaient pas si nombreux. La côte de Bué qui faisait son retour après 4 années d'absence a fait énormément de dégâts. Biensûr la "reine des difficultés" la montée de Reigny, était présent pour faire souffrir les mollets. Cette édition, comme la précédente, se déroula avec une météo très favorable : la douceur des températures était une nouvelle fois à l'ordre du jour de ce 3ème dimanche de février. un superbe lever de soleil à proximité de la côté de Reigny Par contre, on regrettera la part importante de bîtume entre Morogues et Neuvy les Deux clochers (presque 12 kms en continu). Il est vrai que les fortes pluies des dernières semaines auraient fait de certains sentiers, un lieu de bain de boue. Au niveau de la participation, à l'heure de l'écriture de ses lignes, on sait que plus de 3 000 marcheurs ont participé (le chiffre exact n'est pas encore connu). De quoi envisager avec sérenité pour 2 021, la 70ème édition de ce monument de la randonnée. D'un point de vue des diables verts, nos deux marcheurs sont partis à 4h30 pour finir à 10h10. Ils ont été surtout été doublés par des coureurs qui font de cette rando, un terrain de préparation pour leurs futures compétitions. Comme d'habitude, soulignons le rôle prépondérant des bénévoles des cyclotouristes berruyers mobilisés tout au long de la nuit aux postes de pointages,de ravitaillements,au carrefour pour assurer la sécurité des participants. Même s'il n'est pas aussi impressionnante que "Reigny", la côte de Bué fait très mal aux jambes, car elle est très longue et elle vient après la plus grosse difficulté du parcours. Morogues - Sancerre édition 2 019 Les randonneurs de ce cru 2 019 ont profité de conditions météorologiques assez exceptionnelles qui règne sur tout le pays.Toutefois, les premiers pas à 4h46 se sont fait dans le froid. La première conséquence de ce temps fut que les chemins étaient assainis. Le beau temps était de vigueur depuis le début de la semaine. La boue qui joue un rôle majeur dans la légende de l'épreuve presque septuagénaire des cyclotouristes berruyers, n'avait pas été casté pour cette année.Elle ne fit qu'une maigre apparition au niveau des derniers mètres au niveau de l'arrivée. des publicités pour les vins et les fromages sont présents tout au long du parcours Nos diables verts présents au nombre de 2, ont pu par cette absence, atteindre l'arrivée à 10h00 soit un record en 7 participations de notre section.Le dénivelé positif proposé était de 533 mètres. La côte de Reigny,à quelques kilomètres du dernier ravitaillement de Bué,reste la terrible difficulté du parcours. Grâce au ciel sans nuage, on pouvait apercevoir de très loin le "cauchemar" des randonneurs, la côte de Reigny Au niveau de la participation, là aussi le chiffre est exceptionnel.Même s''il n'atteint pas les sommets des années 1980, il frôle les 3 500 marcheurs (3 486 répartie de la façon suivante : 1 340 pour Bourges-Sancerre,975 pour Morogues-Sancerre, et 1 171 sur la petite sancerroise). La progression sur une année mérite d'être relevé : 410 randonneurs supplémentaires.Ce sont les circuits de 29 kms et du 16 kms qui bénéficient de ce "bonus".La météo n'est certainement pas étrangère à cette affluence. Morogues - Sancerre 2 018 Que dire de cette 67ème édition? au niveau de la participation, ce fut un grand succès puisque les 4 randos proposées ont enregistré la participation de 3 076 marcheurs. Les touts derniers mètres (photo Rosine Fradet) Ensuite on retiendra le très épais brouillard présent du premier au dernier kilomètre. Les randonneurs n'ont pas pu vraiment admirer les beaux paysages du sancerrois. La pause ravito à Neuvy Deux Clochers La boue, biensûr, a joué un rôle central, toutefois les organisateurs (les cyclotouristes berruyers) avaient augmenté la part de bitûme sur la première partie du parcours. "boue et brouillard" Biensûr, comme chaque année la côte de Reigny a fait souffrir les organismes (cette dernière est situé à environ 8 kilomètres des caves de la Mignonne). L'arrivée à Sancerre avec le sourire pour de 2 de nos membres présents. Les diables verts étaient représentés cette année par 4 marcheurs qui sont partis à 5h20 de Morogues pour rallier Sancerre aux alentours de 11h50. L'arrivée a donné lieu à des selfies pour certains randonneurs, des moments de félicitations pour d'autres, de douleurs et de joie. Les cyclotouristes berruyers dans un communiqué, ont apporté les précisions suivantes, sur Bourges-Sancerre, on a relevé 26,86 % d'abandons soit 371 personnes sur 1381 randonneurs, sur Morogues-Sancerre seuls 6,34 % des participants n'ont pas vu les caves de la Mignonne (46 sur 726 de marcheurs). A noter que la Petite sancerroise, a connu son lot de "pertes" puisque 7,95 % (73 des 918) des marcheurs n'ont pas eu la totalité des tampons sur leur passeport. 68 départements et 78 clubs étaient représentés. Bourges-Sancerre demeure donc une manifestation incontournable dans le paysage festif du Berry. Morogues - Sancerre 2 017 Le cru Morogues - Sancerre 2 017, restera atypique, les conditions météorologiques étaient formidables : un soleil rayonnant règnait sur le périple de cette manifestation organisée par les cyclotouristes berruyers (175 bénévoles de mobilisés pour cette nuit et cette matinée). "le jour s'est levé" (photo Rosine Fradet) De plus, contrairement aux éditions passées, la boue n'était présent que sur quelques parcelles de sentiers . En 2 014, le Berry Républicain avait réalisé un jeu de mot en débaptisant l'épreuve en "Boue- Sancerre", pour dire à quelque point cet élèment naturel fait parti intégrante de cette randonnée mythique née en 1 951 . Selon des impressions personnelles, les abandons étaient nettement moins important que dans le passé : les bus,qui ramènent les personnes ayant abandonné à Bué étaient vides. Les organisateurs avaient dessiné un parcours nettement moins difficile que lors de l'édition précédénte (la 65ème). Toutefois, on retrouvait la fameuse et légendaire côte de Reigny, (abandonné en 2 016). Cette montée au dénivelé important a encore fait souffrir bien des marcheurs. les dvtm au 1er ravito à Neuvy les 2 Clochers On a retrouvé la tour de Vesvres Les diables verts avec un contingent moins important qu'en 2 016, sont arrivés à 11h00 et à 11h10.Ils ont bu ensuite le traditionnel verre de Sancerre au cave de la Mignonne, qui récompense les marcheurs à l'arrivée. Ils avaient pris le départ de Morogues à 5h00. le gel du petit matin Neuvy les Deux Clochers :ce village est symbolique car c'est dans cette commune depuis l'an passé que les rescapés du "Bourges-Sancerre" retrouvent les "Morogues-Sancerre" . Cette opération se faisait autrefois à Humbligny.(photo Rosine Fradet). Les vignes et le relief qui font la beauté de cette randonnée Le kilomètrage annoncé (32) était à priori supérieur à celui parcouru (29 selon le gps de certains participants). La côte de Reigny a fait son retour
La côte de Reigny -acte 2- La boue était présent sur le sentier menant au cave de la mignone. A l'arrivée le repos mérité "au soleil" Cette année, 2 932 participants étaient inscrits sur l'un des 4 circuits proposés (Bourges-Sancerre, Morogues-Sancerre, La petite sancerroise, et la CréSan Nordic Walking).
--------------------------------------------------------------------------------------------------------- Mon 1er Morogues - Sancerre (édition 2 016) par Audrey*
Audrey a débarqué de sa Bretagne natale dans le Cher, en octobre. Elle a fait ses débuts dans la section randonnée des diables verts le 1er novembre. Elle s'est vite fixé comme objectif de participer à Morogues - Sancerre.Elle était la benjamine du groupe des huit "d.v.t.m" au départ de cette rando mythique. Voici le récit de son périple de 35,471 kms : "Depuis le temps que j'entendais parler de cette randonnée, ça y est nous y sommes, c'est le jour j, dimanche 21 février le rendez-vous est fixé à 3h45 pour les 8 participants des diables verts direction Morogues.
Arrivée là-bas, notre passeport en main, nous récupérons tous notre cadeau (une écharpe, écru pour les garçons et rose pour les filles) pour fêter la 65ème édition de Bourges-Sancerre.
Nous voilà tous équipés (lampes frontales et gilets jaunes), top départ vers 5h, nous sommes partis direction Sancerre pour 35 kms. Difficile de se reconnaitre dans le noir, tous les participants ressemblent à des lucioles, laissant un joli chemin de lumière devant et dernière nous.
Le temps est typiquement breton, pourtant nous sommes dans le Berry, nous marchons sous un temps mêlant pluie, vent et brouillard, rendant certains chemins difficilement franchissables avec une boue glissante, comme une patinoire. De la boue, encore de la boue et toujours de la boue. Contrairement à la chanson de Michel Delpech "On dirait que ça t'gêne de marcher dans la boue", nous nous continuons notre objectif.
![]() ![]() Quand le jour se lève, nous pouvons apercevoir de jolis paysages sur notre chemin, dommage que certaines vues soient floues avec ce brouillard.
![]() ![]() ![]() ![]() Après le second ravitaillement, plus que 8kms, les habitués sont déçus de ne pas retrouver la fameuse côte de Reigny, mais dans notre parcours nous avons droit à de belles côtes et descentes en forêt, dans les vignes...
![]() ![]() Nous approchons du but, au loin nous apercevons Sancerre. à l'arrivée, nous validons notre passeport, puis, buvons un verre de vin sancerrois. Au final, l'édition 2016 compte 2857 participants.
![]() ![]() Après l'effort, le réconfort, les diables verts accompagnés de leurs gentils chauffeurs (merci à eux), se retrouvent tous au restaurant, autour d'un bon repas convivial à Sancerre, pour partager ensemble leurs impressions et leurs bonnes humeurs.
![]() ![]() Selon les habitués de cette randonnée, l'année 2016 restera l'une des plus difficiles éditions de Morogues-Sancerre. Encore bravo aux 8 participants, il faut être motivés voire un peu fous, pour se lever très tôt, marcher de jour comme de nuit, sous un mauvais temps, pendant 35kms, mais la bonne humeur ainsi que les beaux paysages valent le détour.
Avis aux futurs participants, tout le monde peut faire cette randonnée avec un peu d'entrainement, parole d'une bretonne qui a été ravie d'y participer. Merci aux diables verts de m'avoir fait découvrir Morogues-Sancerre."
note du webmaster :En franchissant, l'arrivée, Audrey est devenue la plus jeune diables verts de l'histoire de la section à réussir une grande rando.
D'autre part le photographe (que je suis) a été négligent cette année, il n'a pas pris au moins une photo de chacun des huits membres dans l'effort, pour réparer ce petit oubli auprès de la personne oubliée, je remets un cliché de cette randonneuse (qui a tenu un rôle fondateur de notre commando) dans l'édition 2 015.
Les photos sont signées Audrey Hélias - Rosine Fradet et Frédéric Giton.
"RANDO CLASSIC DES 2 VALLEES" 2 016 (37 kms) Un petit groupe de diables verts (3) a inscrit à leur jambe en ce 1er mai une nouvelle grande randonnée. Le parcours est situé à la limite des départements de la Creuse et de l'Indre sur une partie des chemins de Compostelle. Au total, un dénivelé positif impressionnant de 1 200 mètres sur les 37 kms attendait les différents marcheurs. Le point de rendez vous matinal est fixé à Pommiers à 7h15 , mais le team bethenet (le club organisateur) n'en fait pas son départ, mais son lieu d'arrivée, en effet nous sommes transportés en car à Fougères pour le début de notre aventure. C'est depuis le lac de Fougères que commence le périple et d'entrée le ton est donné à peine 4 km, et nous attaquons des sentiers "alpins". Et toute la journée, des montées dignes des plus belles ballades de montagne nous attendent. Les embouteillages se produisent au début de la rando, mais ces problèmes de circulation disparaissent au fur à mesure des kilomètres, le peloton ayant explosé. Nous traversons de très joli localité : Gargilesse notamment, classé parmi les plus beaux villages de village de France. La vue de beaux monuments et notamment la demeure de George Sand sont aussi au programme . La vue des 2 vallées (la Creuse au commencement de l'aventure, et celle de Gargilesse à la fin) donnent envie de revenir en touriste. Pour pouvoir participer à cette belle épreuve, il faut s'inscrire à l'avance, les organisateurs limitent en effet, le nombre de participants. 786 personnes se répartissaient sur les 4 circuits proposés : 20 - 27 - 37 et 47 kms. La majorité choississant les deux plus faibles kilomètrages. Les 3 diables verts présents sont partis à 7h50 de Fougères et sont arrivés à Pommiers à 15h20, où les attendaient un plateau repas.
Pour conclure,il faut noter chose aussi remarquable, que l'immense majorité du parcours est situé sur des sentiers (je dirais environ 95 pour cent). Le degré de difficulté est plus important que Morogues- Sancerrre. |